NIVIERE Charles
Avec Maurice Philip, Guy Roustan et Auguste Pellet, Charles Nivière fait partie des quatre pionniers de la relance de l’Office du cinéma de l’enseignement. Dès 1945, il partage ses journées entre les projections de films et la tenue de la comptabilité de l’association.

Dans son rapport de 1950, alors que l’Office vient d’emménager dans les annexes de la chapelle du lycée Thiers, Maurice Philip détaille les responsabilités de Charles Nivière : gestion du service de prêts de disques, comptabilité, trésorerie de l’association, assurance des films, et délivrance des licences en lien avec le statut du cinéma non commercial.
Deux ans plus tard, Maurice Philip loue sans réserve le travail de son collègue :
« Trésorier-né et expert en comptabilité, qu’il a pratiquée tout au long de sa carrière dans nos associations coopératives, Charles Nivière rend des services inestimables à l’Office. Certaines associations sont même venues nous consulter pour organiser leur comptabilité selon notre modèle. M. Rouyre, chef de service à la comptabilité de l’Inspection académique, a d’ailleurs salué l’admirable clarté de nos livres comptables. Par ailleurs, M. Nivière s’occupe également du service des disques, une tâche qu’il assure avec une efficacité qui a toujours satisfait nos usagers. »
À son départ en retraite, le 1er octobre 1968, le CRDP ne réattribue pas son poste à l’OCE, réduisant ainsi le nombre de postes d'oeuvre à trois.
On peut apercevoir Charles Nivière à l’image du film Activités de l’Office (1948)